Il était une fois Julie Pujols, qui a grandit avec un modèle de couple idéal à travers celui de ses parents. En couple pendant huit ans, elle décide de se séparer quand son bébé à deux mois. Malgré l’amour, elle prend conscience du côté toxique de son couple et ne veut pas que son fils grandisse dans cet environnement familial.
La voilà donc plongée dans la vie de maman solo, assez seule. Elle n’ose pas demander de l’aide à ses amies en couple déjà débordées, elle ne croise pas d’autres mamans solos à la crèche et elle sent le jugement des autres sur son statut.
Pourtant Julie Pujols, elle son goal dans la vie, c’est de donner de la force aux autres femmes. Elle est coach sportive et aimerait que toutes se reconnectent à leur corps et à leur mental. Le sport c’est son moteur et elle vous partage les bienfaits d’une activité physique même quand on a pas une minute à soi.
Dans cet épisode, on parle de partir sur des belles bases, d’aller vers ce qu’on aime et d’avoir honte du discours du président de la république sur les mamans solos.
Bonne écoute !
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CE QUE VOUS ALLEZ ENTENDRE
Je n’ai jamais vu un aussi beau couple que celui de mes parents.
Ça faisait un moment que j’étais avec le papa, ça faisait presque huit ans.
Une relation instable, beaucoup d’amour mais j’étais pas heureuse.
Être dans une relation toxique quand on est seule, ça n’engage que nous et nos névroses. Quand il y a un enfant, là moi j’ai eu un déclic et il était hors de question que mon enfant grandisse dans un environnement toxique.
Le papa avait gardé son appartement, on était voisin, donc d’un point de vue logistique ça n’a pas été si compliqué que ça.
C’est moi qui m’en occupe et son papa le prend une fois par semaine.
J’ai la chance de bosser de chez moi.
C’est une soupape, c’est tellement nécessaire d’avoir du temps pour soi.
J’étais très amoureuse donc je me disais on va réussir à dépasser tout ça.
Aujourd’hui j’ai accepté et je me dis même que c’était mon destin.
C’est essentiel de trouver un partenaire, quand on veut un enfant, qui a à peu près les mêmes valeurs, la même vision des choses parce-que sinon c’est trop compliqué.
Il y a plein de mamans en couple qui me disent « toi au moins y’a personne qui t’emmerde”.
À la crèche je me fais cette réflexion que je suis toujours la seule maman solo.
J’ai une copine maman solo qui me disait tu vas voir à l’école tu vas te sentir juger, et c’est vrai que je commence à le sentir.
Ma première peur c’était de ne pas pouvoir retomber amoureuse, que personne ne veuille se mettre avec moi parce-que j’étais maman solo.
J’ai eu honte de notre président de la République quand je l’ai entendu dire après les émeutes que les mamans solos ne savaient pas gérer leurs enfants.
Oui, dans les banlieues il y a beaucoup de mamans solos mais cette façon de mettre tous les maux de la société sur les femmes encore une fois alors que l’État n’est pas capable de résoudre le problème en le prenant à la source, j’ai trouvé que c’était d’une lâcheté et d’une violence sans nom.
Je lui ai dit que j’étais très amoureuse de son papa et que son papa était très amoureux de moi mais que les adultes c’était plus compliqué que ça mais que ça n’empêche qu’on a un profond respect l’un pour l’autre.
Je ne lui parle jamais mal de son papa.
J’ai eu un accident domestique, je me suis renversée une bouilloire sur le corps et il y a eu un déclic.
Je me suis dit quel métier génial, elle passe du temps à faire du bien aux autres.
J’ai des témoignages de femmes tous les jours et c’est assez bouleversant.
Le sport il redessine les corps certes, mais il redessine beaucoup d’autres choses : les blessures, les traumas et du coup les destins.
Quand on est maman solo je ne vois pas comment on peut avoir le temps d’aller au sport donc les cours en ligne ça aide beaucoup.
Le sport c’est nécessaire, vraiment, pour s’apaiser, pour retrouver plus d’équilibre, pour s’aimer davantage, pour se reconnecter à soi.
On peut avoir tendance à s’oublier quand on est maman, et d’autant plus maman solo.
Le sport, c’est une vraie thérapie.
Quand on prend quinze minutes pour soi, quand on est maman solo, c’est déjà énorme.
J’ai fait des thérapies parce que je trouve que c’est quand même passionnant d’apprendre à se connaître dans la vie.
On doit toujours être là, et être ancrée et être posée, et c’est inhumain c’est pas possible.
Je crois qu’on doit bosser beaucoup plus vite encore que les autres mamans parce qu’on est toute seule.
Avoir un enfant toute seule, c’est une thérapie en accéléré. C’est une introspection et un travail sur soi de malade.
Retrouvez les cours de sport en ligne de Julie Pujols sur son site Les cours de Julie.
À lundi prochain pour un nouvel épisode du podcast Hello Solos et en attendant rejoignez la communauté décomplexée des mamans overbookées.
Let’s go les Solos !
