Il était une fois Pauline, amoureuse de l’amour, qui n’a pas vu les red flags, est devenue maman solo deux fois. Lorsqu’elle a la vingtaine, elle se met en couple avec un ami, tombe enceinte, et rapidement le couple se rend compte qu’ils ne sont pas fait l’un pour l’autre. En bons termes dans cette séparation, Pauline vit cette première maternité en solo, tout en profitant d’une certaine liberté pendant les temps de garde chez le papa. Elle est jeune et a l’énergie nécessaire pour tout mener de front.
S’en suit une rencontre avec un nouveau prince, le vrai, le charmant, celui pour qui elle va tout quitter et embarquer son fils dans une nouvelle ville. Mais le conte s’arrête aussi vite qu’il a commencé, et Pauline se retrouve à Annecy où elle ne connaît personne. Pourtant elle se sent bien là-bas, alors elle décroche un job en Suisse, s’épanouie dans son travail malgré un rythme intense.
Dix ans après être devenue maman, c’est un nouveau chapitre du conte de fées qui s’ouvre lorsque Pauline rencontre, le bon, celui qui va devenir le papa de son deuxième enfant, sa fille Romie. Enfin, c’est ce que Pauline pensait, avant qu’il prenne la poudre d’escampette.
Dans cet épisode on parle d’être très active, d’avoir sa big boss qui garde son enfant le temps d’une réunion et de s’enlever un énorme poids des épaules.
Bonne écoute !
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CE QUE VOUS ALLEZ ENTENDRE
J’ai été maman solo, très rapidement.
Je crois toujours au prince charmant, au grand amour pour toujours, malgré tout ce que j’ai pu vivre.
On était juste des parents mais pas amoureux.
Ce qui m’a sauvée, c’est que j’étais relativement jeune parce-que ça requiert beaucoup d’énergie quand on se retrouve seule avec un bout de chou et que l’on travaille.
Je suis quelqu’un de très active, le travail c’est une part très importante dans ma vie.
Je gagnais pas très bien ma vie, j’étais toujours dans le rouge à la fin du mois.
À la fin de la journée on s’écroule et le lendemain la journée recommence.
Moi, j’ai pas du tout mal vécu le fait de devenir maman solo.
Il allait chez son papa un week-end sur deux donc moi je retrouvais un peu de liberté.
Le papa est tombé malade donc ça s’est vraiment compliqué pour moi, j’ai vécu l’enfer.
J’ai rencontré quelqu’un qui a bouleversé notre vie car on a carrément déménagé.
Souvent ce qu’on faisait c’est qu’on se partageait la route.
Travailler en Suisse et être maman solo, clairement, c’est du suicide. T’as intérêt à être bien organisée ou à avoir des nounous, des babysitters super flexibles et d’avoir aussi un employeur qui soit avec toi dans cette galère.
La possibilité de télétravail c’est une obligation pour moi en tant que maman solo si je veux pas dépenser la moitié de mon salaire en nounou.
Je me suis retrouvée à devoir aller en meeting et c’était ma big boss qui gardait mon fils le temps de mon meeting !
C’est sûr que de me retrouver une deuxième fois maman solo, c’était pas du tout le plan.
J’avais dit j’ai déjà fait un enfant toute seule je le referai pas, je le ferai jamais.
J’en ai vraiment bavé, jusqu’à faire un bon burn-out.
Ce qui m’a fait me relever c’est mes enfants, clairement.
J’ai appris à être seule, et à heureuse seule, chose que je n’avais jamais fait avant.
J’ai vu des psy mais c’est hyper compliqué je trouve de trouver quelqu’un avec qui il y a un feeling.
Elle m’a dit je vais t’enlever un énorme poids c’est ton boulot, je vais t’arrêter et tu vas penser à toi.
Le matin j’avais du mal à me lever car je savais ce qui m’attendait.
J’ai jamais reçu de pension alimentaire pour aucun de mes enfants.
Pour chacun des enfants on est passés devant un juge.
Mon avocate à chaque fois que je suis passée devant un juge elle m’a demandé entre 2000 et 3000 €.
C’est pas moi qui devrais avoir honte moi j’ai toujours pallié aux besoin de mes enfants toute seule et c’est plutôt ces papas-là qui devraient ne pas pouvoir se regarder dans un miroir le matin.
Il sont bons à faire des enfants et après ils s’en occupent pas.
T’inquiète pas, là tu es vraiment dans le dur mais ça va aller.
L’entraide entre les mamans solos elle est incroyable parce-qu’il y a personne qui te comprend mieux qu’une autre maman solo.
C’est mon blog qui m’a sauvée, c’était mon journal intime, c’était mon psy.
Aujourd’hui j’ai mes enfants à 100% du temps quasiment.
J’essaie de me dégager une heure ou deux pour faire des choses juste pour moi.
Moi je préfère mille fois être avec ma fille ce week-end plutôt qu’elle soit avec un papa qui ne se sentait pas de la prendre.
On est aussi un peu fautives, on a choisi ces papas.
J’ai pas voulu voir les red flags parce que j’étais très amoureuse.
J’ai quand même cette chance incroyable d’avoir deux beaux enfants qui sont plein de vie, qui m’apportent énormément et qui me font me dépasser.
Je suis une maman comme une autre avec les difficultés d’une maman solo.
À lundi prochain pour un nouvel épisode du podcast Hello Solos et en attendant rejoignez la communauté décomplexée des mamans overbookées.
Let’s go les Solos !
