Épisode 13 – Nathalie, sans rancoeur

+ D'ACTU

Épisode 13 – Nathalie, sans rancoeur

LE LIVRE

Use this spot to highlight a high value lead magnet for your business.

FREE download

Nathalie a toujours eu en tête l’image de la famille classique : un papa, une maman, une maison et un jardin mais elle a du déconstruire tout ça lorsqu’elle est devenue mère célibataire. 

En couple pendant plusieurs années, elle tombe enceinte et décide avec son conjoint de ne pas poursuivre la grossesse. Si elle pensait être en accord avec ce choix, elle se rend rapidement compte que cela l’affecte beaucoup et entame un suivi chez la psy. Quelques mois plus tard, elle est de nouveau enceinte mais cette fois-ci elle ne peut pas envisager l’IVG. 

Alors Nathalie va poursuivre sa grossesse en solo et embrasser cette maternité qui bouscule ses préjugés. Bien décidée à assumer ses nouvelles responsabilités, elle se dédie à son petit garçon et en grande amoureuse du voyage, l’emmène dès ses premières semaines dans des contrées lointaines.

Dans cet épisode, on parle de couper les ponts, de Docteur Jekill et Mister hyde, et de commencer à prendre du temps pour soi.

Bonne écoute !

Vous avez aimé l’épisode ? N’oubliez pas de mettre cinq étoiles et un avis ici !

CE QUE VOUS ALLEZ ENTENDRE

Pendant longtemps j’avais ce schéma en tête : des enfants, une maison, un jardin… j’étais très ancrée dans ce cliché.

J’étais en couple depuis plusieurs années, je suis tombée enceinte sous pilule et on a pris la décision d’avorter. 

Le contre-coup a été dur, j’ai commencé une thérapie du deuil et avec le père on s’est un peu éloignés.

J’ai découvert que j’étais de nouveau enceinte alors qu’on se voyait une fois par mois.

Je me rappelle de sa réaction il m’a dit : tout va bien se passer, on va faire comme la dernière fois.  

Quand il a compris que mon choix était fait, les relations ont commencé à se tendre. On a coupé les ponts et j’ai continué ma grossesse seule.

J’ai décidé de ne pas avoir de rancoeur, de ne pas lui en vouloir car je respecte son choix. 

Je prends cette responsabilité et je ne vais rien te demander. Là où il m’a rétorqué « mais lui (le bébé) me demandera ».

J’ai bien vécu ma grossesse.

Je voulais pas rentrer dans un schéma « mère-fille ».

Par rapport à mes parents, il y a moins de limites que si j’avais un compagnon. 

Il y a ces moments un peu émouvants que tu ne peux pas partager.

Tous les soirs j’avais un petit rituel, je me hissais sur mon lit, je mettais un peu de musique et je me connectais à lui, je lui parlais. Sans filtre je lui racontais beaucoup de choses sur comment je me sentais. 

J’ai tenu à lui parler de son papa, de notre histoire, dès qu’il était dans mon ventre. 

Des amis de longue date me disent que je suis beaucoup plus zen qu’avant.

Ça m’a fait un peu mal au coeur, j’avais demandé si je pouvais participer à l’haptonomie mais on m’a répondu qu’il fallait être deux.

Être maman solo, c’est un statut singulier, mais ma maternité c’est une histoire entre moi et ce petit être.

Au début je me sentais obligée de me justifier : je suis maman solo mais le papa c’était une relation de plusieurs années. 

Par rapport à mes parents, je me disais mais qu’est-ce qu’ils vont penser.

J’ai assez vite écarté ce ressenti de « est-ce que je dois avoir honte d’être maman solo » ?

Après la césarienne j’avais beaucoup de mal à me lever. 

Aujourd’hui je vais à beaucoup de mes rendez-vous médicaux avec lui et il est toujours calme, sage.

Les premiers mois je sentais une présence très forte de ma famille et j’ai eu ce besoin de partir loin avec mon bébé. Donc très vite on est partis en voyage. 

On est parti en Thaïlande tous les deux, il avait trois mois. 

J’étais en full allaitement, en full portage donc ça a contribué à renforcer un lien car il était toujours collé contre moi.

À partir du moment où on part en voyage, il y a toute une partie de la charge mentale qui s’en va. 

Je suis débrouillarde, je sais que je me débrouillerai.

J’en suis au stade où je commence réussir à prendre du temps pour moi.

Pour lui je suis un peu Dr Jekyll et Mister Hyde car je suis le parent qui va l’enguirlander et le parent qui juste après va lui faire un câlin.

La communication est assez bien établie entre nous, on parle sans cesse. 

J’ai jamais fermé la porte, le jour de la naissance de Théo, j’ai envoyé un message à tout le monde et à son père aussi. 

Il se dira peut-être il me rejette il veut pas de moi.

Ce qui est sûr c’est que je ne lui ment pas. 

On apprend sur le tas et on se renforce. 

Toutes les difficultés de vie que je peux rencontrer me paraissent désuets comparé à ce qu’on a construit ensemble avec le petit. 

L’amour d’un couple aujourd’hui je ne l’ai pas encore retrouvé, je n’en ai pas ressenti le besoin. Jusqu’à présent ma priorité était plus tournée vers mon fils. 

Je vois plein d’histoires dans mon entourage de familles recomposées, je sais que c’est possible. 

À lundi prochain pour un nouvel épisode du podcast Hello Solos et en attendant rejoignez la communauté décomplexée des mamans overbookées.

See you les Solos !

ÉCOUTER

Le podcast

REJOINDRE

INSTAGram

RECEVOIR

NEWSLETTER