Épisode 15 – Fiona, mauvais deal

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Épisode 15 – Fiona, mauvais deal

LE LIVRE

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Fiona a grandi dès le plus jeune âge avec des parents divorcés et elle ce qu’elle voulait c’était quatre enfants et un amoureux pour toute la vie. L’amoureux elle l’a trouvé, ils ont eu deux enfants et Fiona a quitté son travail adoré pour s’occuper d’eux. Le deal étant de reprendre son activité professionnelle quand les enfants iront à l’école. Sauf que juste avant le papa de ses enfants la quitte car il a rencontré une autre femme.

D’abord dans le déni, Fiona finit par accepter la situation et prend sa nouvelle vie en main. Gérer le quotidien de ses enfants, elle sait faire, car elle le faisait déjà en solo quand elle était en couple. Maintenant il lui faut retrouver un travail, déménager, demander la garde exclusive des enfants et se rapprocher de sa famille. 

Dans cet épisode on parle des années 90, de pleurer cinq minutes dans sa voiture, et d’être fière de soi en regardant le chemin parcouru.

Bonne écoute !

Vous avez aimé l’épisode ? N’oubliez pas de mettre cinq étoiles et un avis ici !

CE QUE VOUS ALLEZ ENTENDRE

Je suis fille de parents divorcés.

À chaque fois que je devais faire un voeux en soufflant les bougies, c’était que mes parents se remettent ensemble.

Pour moi c’était trop important d’être une famille, un couple, toute la vie.

Dans les années 90 y’avait moins de gens divorcés, j’étais la seule dans ma classe. Maintenant c’est ceux qui restent ensemble qui sont plus rares.

Assez jeune j’avais idéalisé le truc je ferai mes études, j’aurai un travail, j’aurai quatre enfants.

On est restés ensemble huit ans.

C’est comme si j’avais toujours été un peu maman solo.

Le papa de mes enfants a un travail qui lui prend beaucoup de temps.

J’ai beaucoup élevé mes enfants toute seule et je me suis un peu enfermée.

Il a rencontré quelqu’un et je me suis retrouvée maman solo.

Ça a été très dur, j’ai eu une très longue phase de déni.

Le deal c’était que je m’occupe des enfants jusqu’à ce qu’ils aillent à l’école et ensuite qu’il prenne le relai.

J’ai quitté le boulot de mes rêves pour être avec lui et élever nos enfants.

Je me suis retrouvée du jour au lendemain sans boulot, avec un crédit de maison, deux enfants et toute ma famille qui était loin.

Bizarrement j’ai trouvé qu’en me retrouvant seule, j’avais moins de charge mentale.

Le fait de ne plus avoir de conjoint bizarrement ça a facilité le quotidien.

Je suis seule décisionnaire et c’est franchement sympa !

J’ai grandi avec ma mère qui m’a élevée toute seule, j’ai eu un bon modèle.

Ma maman elle était effondrée car elle a toujours regretté d’avoir quitté mon père.

On se remet en question, je sais sur quoi j’ai des torts.

Mon enfant et moi on avait la scarlatine pendant que lui il batifolait.

Au départ ça ne l’intéressait pas de prendre les enfants.

Aux vacances de Noël je lui ai imposé de prendre les enfants sinon c’est moi qui les avais tous les jours.

J’ai voulu repartir dans le sud, me rapprocher de ma famille. donc à ce moment-là on est passé devant le juge et j’ai obtenu la garde des enfants.

Les arguments qu’il a utilisé on les a démonté un par un.

J’ai cédé sur pas mal de choses, sur le montant de la pension.

Mon avocate me disait qu’il fallait lâcher sur des choses pour obtenir le maximum.

Si c’est pour avoir aucun moment plaisir parce que les week-ends et les vacances ils sont chez leur père. 

Chaque mois j’ai un petit cahier où je note chaque dépense que je fais pour les enfants.

Quand j’ai pu entendre qu’il m’entretenait et que la pension qu’il me versait me servait à acheter des fringues. 

J’ai la garde principale de mes enfants et il a les enfants un week-end sur deux et la moitié des vacances scolaires. 

Mes enfants ont changé d’école, ça se passe super bien.

Depuis le mois de septembre j’ai repris des activités pour moi et c’est trop bien !

Les week-ends j’essayais d’occuper mon temps au maximum car c’est toujours dur de les laisser.

À chaque fois que je les laisse, je repars en voiture et je pleure pendant cinq minutes. 

J’ai lu beaucoup de livres cette année je suis trop fière de moi.

J’ai toujours adoré voyager, j’avais arrêté à l’arrivée de mes enfants.

Ça a été très dur au départ j’avais cette image de « cas social ».

J’ai été très très entourée, j’ai eu cette chance là d’avoir des amis qui sont comme des membres de la famille.

J’ai une copine qui avait fait un groupe WhatsApp pour m’aider.

Aujourd’hui ça va, mes enfants vont bien, j’ai un boulot que j’adore. 

J’ai rencontré quelqu’un, c’est agréable de sentir qu’on a une place pour quelqu’un d’autre que ses enfants. 

J’ai quand même ce petit travers de me demander à quel moment ça va foirer.

Ça va être difficile de donner ma confiance avec ce qu’il s’est passé.

Il habite loin donc c’est pas plus mal, il entre pas trop vite dans notre vie.

Il ya trois ans j’étais tellement en souffrance que je me disais que j’arriverais jamais à m’en sortir.

Je trouve que je suis super forte, je suis une warrior. Je suis vraiment fière de moi.

À lundi prochain pour un nouvel épisode du podcast Hello Solos et en attendant rejoignez la communauté décomplexée des mamans overbookées.

Let’s go les Solos !

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