Mam’ a grandi bien entourée, dans une famille heureuse et soudée. Elle pensait logiquement reproduire le même schéma familial plus tard mais malgré une longue relation, elle n’a pas trouvé chaussure à son pied. Mam’ a toujours voulu avoir des enfants alors à trente-sept ans se pose la question de la maternité et de faire un bébé toute seule.
Soutenue par sa famille elle se lance dans un parcours PMA en solo, elle contacte une banque de sperme danoise et tombe enceinte deux mois plus tard.
On se connaît bien avec Mam’ puisqu’on a déjà enregistré un épisode ensemble quand elle était enceinte (podcast Le tourbillon épisode 66) et cette fois-ci j’ai voulu savoir comment elle gérait sa maternité en solo depuis deux ans.
Dans cet épisode on parle de retrouver un amoureux du collège, de remettre des soutien-gorges et des choix que l’on fait pour nos enfants. Et surtout on se marre beaucoup !
Bonne écoute !
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CE QUE VOUS ALLEZ ENTENDRE
J’ai eu un modèle familial très positif avec un papa, une maman et trois frères.
Dans mon rêve idéal, je rencontrais l’homme de ma vie et on faisait des enfants.
Mon prince a toujours pas trouvé ma porte d’entrée.
J’ai été en couple tardivement.
C’est difficile quand tu arrives proche de la quarantaine de rencontrer quelqu’un qui n’a pas d’enfant et qui en veut.
C’est pas grave, je vais faire les choses dans un autre sens.
Je n’imaginais pas ma vie sans enfant.
J’ai eu connaissance de cette banque de spermes, je les ai contacté.
Le Danemark te donne la possibilité d’avoir accès aux critères du donneur.
Il y avait des gynécologues en France qui aidaient les femmes parce-qu’ils comprenaient pas qu’on les bloque pour avoir un enfant.
Je me dis heureusement que je n’ai pas d’homme dans les pattes car je crois que je l’aurais déjà jeté par la fenêtre.
Je conseille aux mamans solos par choix de prendre une doula.
J’ai géré. J’ai juste vingt-cinq mois de sommeil en retard.
Les nuits tu les gères en solo, t’as pas le choix, y’a pas de conjoint(e) pour te seconder.
Je me suis toujours fichu du regard des autres.
Le plus important quand vous êtes maman c’est votre enfant, le reste on s’en fout.
Tu as des hommes qui vont accepter de faire des dons de sperme mais qui n’ont pas spécialement envie que leur identité soit révélée à l’enfant quand il aura dix-huit ans.
Dans la crèche de ma fille, il n’y a pas une famille séparée.
Je lui explique depuis qu’elle est petite qu’elle n’a pas de papa, qu’elle a que sa maman.
Moi je suis solo par choix, un mec dans les pattes, non merci !
C’est pas parce-que tu décides de devenir maman solo, que tu veux rester solo toute ta vie.
J’ai plus de temps à perdre dans des histoires qui ne sont pas claires.
T’as pas le temps d’être en burn-out quand tu es maman solo.
S’il y a un mec qui rentre dans ma vie, je veux qu’il éduque ma fille comme moi je l’éduque.
Les galères sentimentales ont fait que j’ai décidé d’être maman solo.
Aujourd’hui ma fille elle porte mon nom, je suis trop fière de mes origines et de mon nom de famille.
La chance que j’ai avec mes nombreuses activités c’est que je suis mon propre patron et je fais mon emploi du temps comme je veux.
J’arrive pas à mettre de côté parce-que j’achète que des conneries pour ma fille.
À lundi prochain pour un nouvel épisode du podcast Hello Solos et en attendant rejoignez la communauté décomplexée des mamans overbookées.
Let’s go les Solos !
