Julie vit en Suisse, approche de la trentaine et après une énième rupture amoureuse, elle se dit qu’elle va faire son bébé en solo. Elle commence les démarches en Espagne, tout est prêt mais le Covid va stopper net son projet. Alors en attendant Julie fait d’autres rencontres dont une histoire sans lendemain qui va changer le cours de sa vie. Elle découvre qu’elle est enceinte, souhaite garder l’enfant et va passer un pacte avec le géniteur qui lui ne veut pas en entendre parler.
Sa grossesse en solo se passe bien car Julie est entourée de sa famille qui vit dans son immeuble et c’est sa maman qui l’accompagne pour l’accouchement. Un moment fort en émotion pour elles qui sont déjà si proches.
Dans cet épisode on parle de faire croire monts et merveilles, d’aller sonner chez sa soeur et de garder la porte ouverte.
Bonne écoute !
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CE QUE VOUS ALLEZ ENTENDRE
J’ai toujours su que je voulais être maman.
Vers la trentaine je me suis dit si c’est pas avec quelqu’un, je le ferai toute seule.
J’avais entamé les démarches en Espagne pour faire une insémination et le covid est arrivé.
Ma maman est mariée avec quelqu’un qui m’a élevée, pour moi c’est mon papa.
Après une énième rupture amoureuse je me suis dit c’est le moment.
Mon rêve c’était d’avoir un enfant avant trente ans.
J’ai rencontré quelqu’un qui m’a fait croire monts et merveilles et qui est retourné avec son ex.
Et puis j’ai eu une histoire d’un soir, sans protection. Deux semaines après je me suis rendu compte que j’étais enceinte.
J’étais toute seule dans mon appartement quand j’ai fait le test.
Je me disais mais dans quoi je m’embarque.
Il y a toute ma famille qui vit dans mon immeuble, je suis très chanceuse.
T’es seule en théorie mais dans la pratique on sera là, tu seras jamais toute seule.
À aucun moment je me suis dit que je le garderai pas le bébé.
J’ai su que j’étais enceinte, j’étais déjà maman.
Je ne voulais pas lui annoncer par téléphone.
Direct il m’a dit je ne veux pas en étendre parler, je ne serai pas là.
Je lui ai dit on passe un pacte tu ne reconnais pas l’enfant et moi je te demanderai rien en échange.
Il a essayé de m’en dissuader et en fait ça n’a fait que renforcer mon amour pour cet enfant.
Ça m’a beaucoup blessée qu’on me dise que j’étais égoïste parce-que cet enfant grandirait sans père.
C’est pas parce-que j’ai un enfant que ma vie elle est finie. Peut-être que je vais rencontrer quelqu’un qui sera sa figure paternelle.
Elle a fait les premiers soins avec ma maman, c’était très important pour moi.
Je ne me suis pas sentie seule à aucun moment et en même temps j’attendais tellement de me retrouver seule avec elle.
Je suis très chanceuse parce)que c’est ma maman qui garde ma fille pendant mes heures de travail.
Je ressens pas encore le besoin de prendre du temps pour moi.
Je voudrais pas partager ma fille avec lui.
Il m’a fait un cadeau car t’es arrivée dans ma vie grâce à lui.
J’ai envie qu’elle manque de rien et qu’on se prive de rien.
Je ne ferme la porte à personne mais ma priorité c’est ma fille.
À lundi prochain pour un nouvel épisode du podcast Hello Solos et en attendant rejoignez la communauté décomplexée des mamans overbookées.
Let’s go les Solos !
