Épisode 24 – Élodie, un chemin à deux

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Épisode 24 – Élodie, un chemin à deux

LE LIVRE

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Il était une fois Élodie, qui pensait se marier à vingt-cinq ans, avoir deux enfants, un chien et un pavillon en banlieue. Mais le temps passe et son conte ne se passe pas comme prévu. Elle décide alors qu’à trente-cinq ans, si son prince charmant n’est toujours pas là, elle fera un bébé toute seule. Et ce fut le cas, c’était il y a dix ans, à une époque où la PMA était vivement critiquée dans les rues, ou il n’existait pas encore de groupes d’échanges sur les réseaux sociaux, et on se débrouillait à l’étranger comme on pouvait. 

Alors Élodie part en Belgique, commence son parcours mais les deux premières tentatives sont un échec. Éprouvée physiquement par les piqûres quotidiennes, elle fait un break et part en Inde se ressourcer. La troisième insémination à son retour est la bonne, elle devient maman d’une petite fille. 

Sa vie de maman solo commence, les nuits sont courtes, la dépression post-partum pointe son nez mais Élodie tient bon et reprend son souffle quand sa fille commence la crèche. Cinq ans plus tard, les cartes de sa maternité solo vont être rebattues quand elle doit se faire opérer d’une tumeur au cerveau. Heureusement tout se passe bien, Élodie et sa fille construisent leur vie à deux avec les questionnements d’une enfant sans papa qui devient adolescente. Et depuis quelques jours elles partent ensemble en dédicace pour la sortie du livre d’Élodie « Ma vie de maman solo : un chemin réussi à deux grâce à la PMA ».

Dans cet épisode, on parle de manger à gogo, d’être dépendante de ses parents, et de faire des soirées pyjama.

Bonne écoute !

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CE QUE VOUS ALLEZ ENTENDRE

Quand j’avais 17-18 ans je pensais qu’à 25 ans j’allais être mariée avec un homme, avoir deux enfants, un chien, un pavillon en banlieue dans le sud de Paris.

Je pense que beaucoup d’enfants de divorcés rêvent d’une famille unie. C’est le projet de société ce qu’on nous vend.

J’ai assez vite compris que j’étais différente du modèle général, que je trouvais pas forcément mon bonheur dans le couple.

La dernière histoire avant de devenir maman c’est vraiment très très mal terminé.

Si à trente-cinq ans, j’ai toujours pas mon prince charmant, alors je ferai un bébé toute seule.

Au début j’avais pas du tout projeter de faire un bébé toute seule, je pensais adopter.

Sur le web tu tapotes insémination, fécondité, centre de fertilité.

Tu te piques tous les jours avec des hormones.

En terme d’organisation quand t’es cheffe d’entreprise c’est pas évident.

Il y avait beaucoup plus de couples de lesbiennes que de mères célibataires.

J’avais eu deux avortements avant que j’avais pas très bien vécus. J’avais accepté d’avorter parce-que les papas étaient pas d’accord. Et je m’étais promis que je le referai pas, que la prochaine fois j’aurai pas d’avis à demander en fait. 

Il faut que tu prouves que dans ta tête tu es prête à avoir un enfant toute seule.

Les deux premières inséminations ne marchent pas.

J’étais entourée par mes amies mais tu peux pas vraiment te confier non plus, c’est très intime cette histoire.

Comment mon corps ne veut pas alors que je suis tombée enceinte deux fois sous pilule ?

J’ai fait un break parce-que j’étais fatiguée physiquement de me piquer.

 Je découvre ma grossesse, je suis tellement contente que je mange à gogo.

Tu réalises à quel point la décision que t’as prise, elle est irréversible.

Si c’était à refaire, je me ferais aider les premiers mois.

Mon accouchement ne s’est pas bien passée, du coup je me suis embrouillée avec ma mère.

J’ai fait une dépression post-partum très très forte.

Je m’attendais pas à devoir et gérer une boîte, et un nourrisson, et allaiter, et pas dormir, et faire le ménage, et faire la cuisine, et faire les biberons, et peser trois tonnes et voir que les kilos s’en vont pas. 

Ça a pas été funky les neuf premiers mois. Et puis après on a la chance d’avoir un peu d’aide de l’extérieur avec une assistante maternelle ou une place en crèche qui permet d’avoir enfin un tout petit moment de respiration, pour bosser et être soi deux secondes sans la casquette maman.

C’est fou que les gynécos ne te demandent pas de faire un IRM avant un traitement pour la PMA.

Quand tu fais un bébé toute seule, si tu meurs, il n’y a plus personne.

Ce qui a été désagréable pour moi c’était de voir à quel point j’étais dépendante de mes parents.

On s’organise bien, on a une vie sympa.

Je découvre qu’il y a plein de parents solos pour qui le voyage c’est un peu galère, même un peu honteux de partir seul avec ton môme.

J’ai beaucoup de mal à trouver un temps pour moi entre mon taf et ma fille.

Ma vie, elle existe toujours, mais ça fait quand même dix ans que je la mets entre parenthèses.

J’ai plus besoin de babysitter parce-que maintenant elle peut mater un film, elle a onze ans. Ça c’est des choses quand tu as un enfant en bas âge c’est pas possible, tu sors pas ou alors t’as un budget.

Elle restera toujours ma priorité. 

Un jour elle me dit « mais si je le connais pas, ça se trouve je l’ai déjà croisé dans la rue ».

Il y a beaucoup de questions qui doivent trotter dans sa tête peut-être que c’est mieux que quelqu’un vienne nous aider à verbaliser.

Je ne vais pas l’élever dans l’absence du père, moi il n’y a pas de père, c’est un géniteur.

Quand je me suis lancée dans ma PMA toute seule, c’était à l’époque où il y avait plein de manifs contre le mariage pour tous. 

J’aimerais rencontrer quelqu’un qui a déjà des enfants, c’est mon rêve.

J’avais qu’une envie c’est d’avoir une vraie famille nombreuse. Je n’ai pas trouvé le papa pour la construire, du coup je l’ai créé toute seule.

Comme j’ai construit ma vie de maman solo c’est pas facile de changer les règles, les habitudes.

C’est une enfant qui n’a pas de frères et soeurs donc elle a tout intérêt de partager de nombreux copains et copines, c’est tellement important dans la vie d’être entourée, d’avoir une vie sociale et de se construire avec les autres. 

Découvrez la BD “Ma vie de maman Solo : un chemin à deux réussi grâce à la PMA” de Élodie Laloum aux éditions Dunod.

À lundi prochain pour un nouvel épisode du podcast Hello Solos et en attendant rejoignez la communauté décomplexée des mamans overbookées.

Let’s go les Solos !

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