Épisode 25 – Mariza, jusqu’ici tout va bien

+ D'ACTU

Épisode 25 – Mariza, jusqu’ici tout va bien

LE LIVRE

Use this spot to highlight a high value lead magnet for your business.

FREE download

Il était une fois Mariza qui s’est mariée jeune et est devenue maman à l’âge de vingt ans. Elle arrête de travailler pour s’occuper de ses enfants et à ses vingt-cinq ans elle comprend que son couple ne fonctionne pas et décide de se séparer. Les premiers temps sont conflictuels avec le papa, elle est isolée en Corse, son budget est très serré mais elle prend le temps de se reconstruire avec ses enfants. Mariza fait aussi la fête avec une amie qui comme elle vient de se séparer. Et puis c’est la rencontre, celle qui est improbable, celle qui va tout changer. 

Un coup de foudre, une évidence. Mariza doit alors jongler entre sa vie de maman solo et cette nouvelle relation amoureuse. Puis tout va très vite, ils emménagent ensemble et doivent construire ce nouveau quotidien à quatre. Si avec son fils l’entente est immédiate, avec sa fille c’est plus complexe. Heureusement le temps apaise toujours tout, et chacun finit par trouver sa place. 

Mariza a créé sa nouvelle famille mais quand on a été maman solo, il y a des choses qui restent, des choses qui marquent. Alors elle a repris ses études pour ne plus se retrouver en situation de précarité si elle devait à nouveau seule avec ses enfants.

Dans cet épisode, on parle d’une boîte de pois chiches, d’avoir un grand trou dans son CV et d’alchimie qui fait peur.

Bonne écoute !

Vous avez aimé l’épisode ? N’oubliez pas de mettre cinq étoiles et un avis ici !

CE QUE VOUS ALLEZ ENTENDRE

En grandissant j’imaginais le prince charmant mais bon je me suis un peu plantée.

J’ai rencontré le père de mes enfants assez jeune, je me suis mariée jeune, j’ai eu mes enfants jeune. 

J’ai eu vingt-cinq ans et ça a été un peu la remise en question totale de ma vie. 

J’étais dans un couple qui ne fonctionnait pas, je m’étais arrêtée de travailler pour m’occuper de mon fils.

C’est une décision qui s’est mûrie, et au bout d’un moment j’ai dit stop.

Au début on a cohabité mais ça se passait très très mal.

À ce moment-là je me suis dit je retourne vivre chez mes parents parce-que j’avais personne ici.

Je pars quelques jours sans mes enfants et quand je reviens, j’apprends qu’il m’accuse au commissariat de menace d’enlèvement parental.

Je me suis retrouvée coincée en Corse parce-qu’il y’avait un très gros conflit.

En saison il y a tous les touristes qui arrivent donc il y a pas d’appartements.

J’étais toute seule, assez isolée.

Il fallait qu’on se reconstruise, je pense que j’aurais pas été capable à ce moment-là de reprendre un travail.

On est resté un petit de temps avec mon RSA donc c’était compliqué.

Merci au vigile du supermarché qui me faisait passer des couches dans le caddie.

Pour lui comme c’était mon choix, il fallait que je m’assume.

Aujourd’hui on a des relations plus apaisées mais au début c’était costaud.

Pour les vacances scolaires on essaie de faire moitié-moitié mais bizarrement j’ai très souvent aussi la moitié de sa moitié.

Sur tous les moments où j’avais pas mes enfants, j’ai fait la fête.

Je me suis retrouvée avec une amie dans la même situation, à quinze jours d’intervalle. J’avais mon acolyte.

Chez moi c’était pas top donc on n’était jamais à la maison.

Le 5 je touchais mes sous, le 10 les factures étaient passées donc il ne restait plus grand chose et le 15 les derniers euros du compte étaient dépensés. 

On a mangé des pâtes avec les enfants ! C’est très dur sur le moment mais maintenant qu’on est passé à autre chose, j’en rigole.

Il faut des solutions de garde pour les mamans qui sont toutes seules, pour qu’elles puissent aller travailler.

Je pense qu’il faut laisser aussi du temps aux gens de se reconstruire. Autant il y en a elles vont se reconstruire en retravaillant tout de suite, parfois on a besoin pour retomber sur ses pattes, souffler et comprendre ce qui vient de nous arriver. 

Les minimas sociaux, c’est pas Dubaï !

J’avais un métier qui était compliqué à exercer en tant que maman solo.

C’est bien de donner un RSA tu survies. Mais je pense qu’à un moment c’est pas suffisant de laisser les gens survivre.

Je l’ai vraiment vécu comme une libération. Je me suis séparée on n’avait pas de sous, on mangeait pas très bien mais punaise j’étais libre.

Avec ma copine on a fait la fête du divorce !

Tous les deux on hésitait à se rencontrer et en fait ça a matché dans les deux minutes.

Ça a l’air d’être quelqu’un de très bien mais ça va très vite, j’ai deux enfants, je peux pas faire n’importe quoi.

Mon fils il l’a tout de suite adoré, ils ont un lien tous les deux, c’est merveilleux. Ma fille un peu plus distante car beaucoup plus grande forcément.

C’est quelqu’un qui n’a pas d’enfant et qui à la base n’en voulait pas.

Il voit ma situation, il est touché et il me dit mais attends moi j’ai un appart avec une pièce en plus, vous pouvez venir, vous serez mieux.

Dans chaque famille recomposée que je peux croiser, il n’y en a aucune qui fonctionne de la même façon.

Il a fallu qu’on refasse nos règles du quotidien pour trouver ce qui nous convenait et que chacun trouve sa place. 

Le père de mes enfants a une nouvelle copine et je suis contente qu’ils s’entendent bien avec elle.

Personne peut voler ta place de maman, quoiqu’il arrive. Chacun a sa place.

Moi je suis plus solo. J’ai un relai. 

Laisser sa place à quelqu’un c’est aussi se décharger de ce poids, ce poids on le partage.

Le problème des conflits parentaux, les premières victimes c’est les gosses.

La seule chose qu’on a en commun c’est les enfants et il faut que ces enfants-là ils aient la meilleure vie possible. Et c’est tout.

Ils s‘implique au quotidien, surtout avec ma reprise d’études, il s’occupe beaucoup de mes enfants.

Il faudrait qu’il y ait une possibilité légalement que le beau-parent ait un vrai rôle.

On est parents ensemble mais chacun chez soi.

C’est beau à leurs spectacles de fin d’année, ils ont leurs parents et leurs beaux-parents.

On a acquis un statut de famille, on l’a pris ce statut. 

Maintenant à mes yeux c’est un parent au même titre que moi.

Demain on se sépare, j’imagine pas le fait que mes enfants ne le voient plus.

Il y a eu deux renaissances. La renaissance de la séparation et la renaissance quand je me suis remise en couple.

Reprendre une activité professionnelle c’était compliqué car j’avais un grand trou dans mon CV.

Mes choix de vie maintenant il sont faits dans l’optique de, si je me retrouve seule avec mes enfants, il faut que ça roule et il vaut mieux que je sois un peu plus diplômée que ce que je ne le suis actuellement.

On peut devenir très très cons quand on se sépare.

Je dis il a pas été cool mon ex-mari mais moi j’ai pas été cool non plus.

Tu apprends beaucoup à être toute seule. Tu apprends à te débrouiller.

Vraiment, le mariage c’est une prison.

J’ai remis en perspective ma vision du couple, ma vision du bonheur, ma vision de la vie en général. 

Tout le monde croit que se marier c’est mettre une belle robe blanche et tu fais la fête, c’est grave et c’est pour ça qu’on arrive à des divorces, des séparations, parce -qu’on t’explique pas ce que c’est.

Le truc qui m’a marquée c’est la précarité.

À lundi prochain pour un nouvel épisode du podcast Hello Solos et en attendant rejoignez la communauté décomplexée des mamans overbookées.

Let’s go les Solos !

ÉCOUTER

Le podcast

REJOINDRE

INSTAGram

RECEVOIR

NEWSLETTER