Épisode 33 – Nathalie, un meilleur exemple

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Épisode 33 – Nathalie, un meilleur exemple

LE LIVRE

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Il était une fois Nathalie qui n’avait pas envisagé de devenir mère tout de suite, elle rêvait plutôt d’une belle carrière et de voyages. Mais le décès de son père va changer la donne, elle ressent désormais l’envie incontrôlable d’avoir un bébé. Elle tombe enceinte et dès la naissance de sa fille, sa relation de couple se dégrade, ils se voient peu ou pour la petite, deviennent des simples colocs vivants sous le même toit.

Et c’est un soir, lors d’une promenade avec sa fille que Nathalie a le déclic : elle ne veut pas lui montrer l’image d’une mère, d’une femme si peu épanouie. Elle va prendre le temps de la réflexion pendant quelques mois, le temps d’avoir le courage de changer de vie.

Alors elle apprend à devenir mère une semaine sur deux, à se retrouver seule et à se retrouver tout court. Qui est-elle loin de cette vie qu’elle avait construit depuis onze ans ?

Dans cet épisode, on parle de remettre en place les rituels, de ce que la société veut pour nous et de comprendre beaucoup de choses quand on se retrouve soi.

Bonne écoute !

Vous avez aimé l’épisode ? N’oubliez pas de mettre cinq étoiles et un avis ici !

CE QUE VOUS ALLEZ ENTENDRE

J’avais cette conviction que je n‘aurai jamais d’enfants, je voulais une carrière et voyager.

J’ai rencontré le papa de ma fille j’étais jeune, j’avais vingt ans. 

Dès le début c’était une relation assez compliquée.

Le papa il était là, ils sont très proches avec ma fille.

À partir de la naissance de la petite, la relation s’est dégradée jusqu’à devenir de la colocation.

Je me suis dit “qu’est-ce que je laisse à ma fille comme exemple de femme et de maman ?”

C’est pas du tout l’exemple du couple que j’avais envie de lui laisser.

Ça faisait onze ans qu’on était ensemble.

J’ai mis des années à partir.

Avoir un enfant ça ne rapproche pas du tout si le couple n’est pas solide.

Je ne voulais pas que ma fille ait l’exemple d’une maman qui est malheureuse et qui vit une vie qui n’est pas la sienne.

Avec le papa ça a été compliqué pendant très longtemps, on a mis beaucoup de temps à trouver une organisation.

Je pars du domicile, je vais chez ma maman pendant deux mois.

Je ne sais pas qui je suis en dehors d’être une maman et la femme de.

Il va falloir que j’apprenne à vivre seule.

À chaque fois que je la récupérais au début c’était horrible il fallait remettre en place les rituels, les règles. Ce petit SAS d’un jour ou deux, c’était pas sympa, c’était dur, c’était des cris.

Avec le recul je ne sais même pas pourquoi je me suis mariée, c’est la société, elle veut ça pour nous.

Je culpabilisais tout le temps, c’était de ma faute si ma fille n’avait pas ses deux parents.

J’ai ce sentiment en permanence d’apprendre à être maman.

C’était difficile pour moi de me retrouver avec des personnes qui avaient des enfants, car ça me renvoyait à ma situation, que j’étais séparée et que je n’avais mon enfant avec moi.

Je suis toute seule avec ma fille, j’ai un métier qui me permet de subvenir à mes besoins et à ceux de ma fille, à faire en sorte qu’on ait un toit sur la tête, qu’on parte en vacances. C’est une assez grande fierté en tant que femme de pas avoir besoin d’un homme pour vivre, tout simplement.

Aujourd’hui j’ai construit ma vie en fonction de cette vie une semaine sur deux.

Je peux pas faire un sport par exemple tous les mardis parce-qu’un mardi sur deux c’est pas le même mardi.

J’ai eu beaucoup de chance parce-que mes deux boss sont des personnes très humaines, très bienveillantes, c’est d’ailleurs les premières personnes à avoir été au courant de ma séparation.

J’avais besoin de me retrouver en tant que femme, en tant que maman, en tant que personne qui travaille et ça a mis quelques années avant que je me retrouve et que je sache qui je suis.

Je pense que j’ai enfin compris plein de choses et aujourd’hui si je fais rentre quelqu’un dans ma vie c’est pour que ce soit simple et que ce soit sain.

J’ai du mal à me projeter avec quelqu’un et en même temps j’ai du mal à me projeter toute seule aussi.

Aujourd’hui je me remercie d’avoir eu le courage de partir.

Même si je suis passée par des moment très difficiles, des moments de solitude, je peux dire que je suis fière du chemin parcouru. 

À lundi prochain pour un nouvel épisode du podcast Hello Solos et en attendant rejoignez la communauté décomplexée des mamans overbookées.

Let’s go les Solos !

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