Épisode 34 – Lauriane, solo en Australie

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Épisode 34 – Lauriane, solo en Australie

LE LIVRE

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Il était une fois Lauriane, qui s’imaginait plus tard femme au foyer avec un mari et plusieurs enfants. En couple depuis quelques années, avec son chéri ils décident de s’installer à l’étranger et c’est en Australie qu’ils atterrissent. Après seulement six mois de vie d’expat le couple bat de l’aile et c’est la séparation. Lauriane se retrouve donc seule à poursuivre sa vie australienne, en profite pour voyager et faire des rencontres. Le temps passe, l’horloge tourne et à trente six ans elle envisage de faire congeler ses ovocytes.

Finalement tout va aller très vite et elle se lance dans une PMA en solo, chose assez courante en Australie. Lauriane tombe enceinte, se sent radieuse pendant sa grossesse et vit un accouchement plus difficile que prévu. De retour à la maison sa nouvelle vie de maman solo s’organise avec sa fille.

Mais comment ça se passe quand on vit à des milliers de kilomètres de sa famille ?

Dans cet épisode, on parle de prendre deux doulas, du film Starbuck et d’attendre un peu plus que de l’admiration.

Bonne écoute !

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CE QUE VOUS ALLEZ ENTENDRE

Ça fait douze ans que je vis en Australie, je suis devenue australienne entre temps.

Je me voyais femme au foyer avec un mari et plusieurs enfants.

C’est moi qui ait décroché un contrat en Australie. Il m’a rejoint six mois après et puis ça a vite déraillé.

L’impression de mettre une bague à mon doigt pour me garder mais l’intention n’était pas vraiment là.

La vie d’expat soit ça marche su le long terme soit ça déraille.

J’ai vécu de belles années de voyage en solo.

Je me suis posée la question à 36 ans de me dire “bon bah qu’est-ce que je fais ?”.

Le décès de ma grand-mère a été le point déclencheur.

J’avais le symptôme SOPK donc je savais que ce serait difficile de tomber enceinte.

À la base j’approchais le docteur en fertilité pour faire congeler mes ovocytes, j’avais pas du tout envisagé de me lancer en solo.

J’avais l’intime conviction que ça allait marcher et que je serai tip top !

J’ai même pas fait de calculs financiers pour savoir si je pouvais me le permettre. C’était vraiment à l’instinct fallait que je devienne maman, c’était urgent.

Je me sentais belle, je me sentais très radieuse avec cette grossesse.

Je me suis inscrite à l’hôpital publique parce-que l’hôpital privé ça coûte vraiment cher.

Mes amis sont quand même plus jeunes que moi et ne sont pas à cette étape-là de leur vie.

J’avais décidé de prendre deux doulas, une pour l’accouchement et une pour le post-partum.

J’étais toute seule la nuit, pendant quatre nuits. Ce n’était pas facile mais après une césarienne tu t’occupes un peu de toi.

Il y a une copine qui est venue me chercher, heureusement qu’elle était dispo.

J’avais deux copines qui avaient fait des courses pour moi et m’avaient préparé des lasagnes.

T’es contente de rentrer chez toi mais t’as aussi un peu l’appréhension d’être solo avec un nouveau-né.

J’avais préparé plein de plats que j’avais congelés.

Le covid s’est intensifié en Australie donc je suis rentrée en France, j’ai pris l’avion avec mon bébé de quatre mois.

Ça fait du bien d’entendre sa maman dire « tu m’épates, franchement tu gères. »

Je pense que je faisais une dépression post-partum car j’étais très en colère.

Il n’y a aucun problème à ce que je parte à 17h d’ailleurs c’est le cas de pas mal de gens qui ne sont pas forcément parents.

Je bosse dans le milieu du BTP donc c’est très masculin.

Il m’a dit « bah tu l’as voulu ».

Je pense à toi, je ne sais pas comment tu fais.

Les prix ont fortement augmentés comme partout dans le monde donc avant j’arrivais à mettre de côté maintenant je n’arrive plus à mettre de côté.

Je pense à faire un deuxième.

C’est pas inné de proposer « va faire une séance de shopping et je te la garde deux-trois heures. »

Ici en Australie, le géniteur tu peux le connaître aux dix huit ans de l’enfant.

Tu peux rencontrer les personnes qui ont eu le même donneur de sperme que toi. C’est ce qu’ils appellent les « diblings », les frères ou soeurs de donneurs.

Tu n’as pas un papa, tu as un donneur.

Le docteur a aidé maman a devenir enceinte.

J’ai clairement l’envie d’être soutenue, câlinée, d’être entendue, ça manque parce-que ça fait longtemps que c’est pas arrivé. 

Le conte de fée, il peut arriver d’une autre façon. Je suis ouverte à ça.

J’ai énormément peur quand je suis malade de mourir et que personne ne s’en rende compte.

Ça me met toujours un peu mal à l’aise les commentaires où les gens te disent « oh je sais pas comment tu fais ! ».

J’ai pris cette décision mais j’ai pas vraiment eu le choix si je voulais devenir maman. Ma préférence aurait été d’être en couple, que mon couple tienne, qu’on fasse de beaux enfants etc.

Je préfèrerais qu’on me dise “Tu m’épates ! Est-ce que je peux t’aider d’une quelconque façon ?”.

Je prends l’admiration mais c’est vrai que des fois j’attendrais un peu plus.

C’est la meilleure chose qui me soit arrivée. Ça a changé ma vie et pour le meilleur .

À lundi prochain pour un nouvel épisode du podcast Hello Solos et en attendant rejoignez la communauté décomplexée des mamans overbookées.

Let’s go les Solos !

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