Épisode 35 – Alessandra, croquer la vie

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Épisode 35 – Alessandra, croquer la vie

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Il était une fois Alessandra qui croyait aux contes de fées et avait une idée bien clair de ce qu’allait être le sien. Un mari adoré, deux enfants en bonne santé, la vie est plutôt douce jusqu’à l’année de ses trente ans. Un jour de mars, elle reçoit la photo de la moto accidentée du papa de ses enfants, et malheureusement il ne pourra pas être sauvé.

Alessandra se retrouve seule avec ses enfants, sans travail mais avec la volonté furieuse de ne pas sombrer, pour eux. D’abord elle pleure beaucoup le soir quand ils sont endormis, et profite de l’été pour être au maximum à l’extérieur de chez elle. Pour fuir ce foyer à la fois vide de son amour et rempli de souvenirs.

Puis Alessandra se met sur les applis de rencontres, la culpabilité la ronge mais elle sait que son conte de fée doit continuer, malgré tout. Et elle tombe sur celui qui va donner un second souffle à sa vie amoureuse et à sa vie de famille. Demande en mariage, projet d’adoption, tout va vite mais Alessandra ne veut plus perdre une seconde, la vie est trop précieuse, n’en déplaise à ceux qui voudront juger sa reconstruction.

Dans cet épisode on parle de n’être personne aux yeux de la loi, de reprendre confiance en soi et d’une demande en mariage à Londres.

Bonne écoute !

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CE QUE VOUS ALLEZ ENTENDRE

Pour moi il fallait qu’avant trente ans je sois mariée, que j’ai des enfants, que j’ai une belle vie, que j’ai une maison, que tout soit parfait. 

J’ai vu qu’il y avait eu un accident j’ai reconnu sa moto.

Ils m’ont expliqué qu’il était entre la vie et la mort et que c’était pas un petit accident.

Je venais de rentre à la maison, j’avais les deux petits avec moi.

Il était dans le coma, en soins intensifs. Il a pas passé les 48h.

Je vous laisse un moment avec lui et quand vous serez prête vous venez me voir et on le débranchera à ce moment-là.

J’ai mis vraiment trois mois à réaliser qu’il ne rentrerait jamais à la maison.

Le soir je les couchais et je me mettais à pleurer jusqu’à ce que je trouve un petit peu le sommeil.

J’arrêtais pas de lui dire que papa est parti dans le ciel mais il faut arrêter de lui dire ça parce-que ça lui donne l’espoir de voir son père dans le ciel.

On avait un revenu à 6000€ et je suis passée à 2000€ avec mon pôle emploi et ma caf.

J’ai touché deux-trois assurances qu’on avait.

C’est super dur à gérer parce que c’était pas la vie que je m’étais imaginée. Tu dois tout gérer de A à Z, il y a personne sur qui compter.

J’ai pris une assistante sociale pour m’aider à faire les papiers.

Vous n’êtes personne aux yeux de la loi.

Deux enfants en bas âge, c’est une organisation de fou.

Il n’y a pas un jour où on était à la maison, je fuyais notre maison, notre quotidien.

Je me suis toujours dit, les enfants ils n’ont rien demandé à personne, ils ont déjà perdu leur papa et ils n’ont pas besoin d’une maman dépressive.

Je me suis remise vite sur des sites de rencontres et ça m’a aidé à reprendre confiance en moi.

Les premiers rendez-vous c’était une catastrophe, je faisais que pleurer.

J’ai besoin d’avoir un homme dans ma vie pour avoir un équilibre.

Quand je l’ai vu je me suis sentie bien tout de suite.

Ils l’appellent « papa ».

J’ai énormément culpabilisé.

Il a été patient, il a été présent.

Ma mère était contre parce que c’était trop tôt.

Les gens ils te regardent avec pitié et ça fait mal en fait.

Je fais beaucoup de sport pour retrouver un équilibre.

Tu grandis et tu apprends à te débrouiller seule.

Je pensais que j’avais forcément besoin de quelqu’un pour avancer dans ma vie et au final tu te rends compte que tu y arrives, que tu sais faire les choses.

Il a fait sa demande en mariage à Londres.

On aimerait avoir un enfant ensemble.

À lundi prochain pour un nouvel épisode du podcast Hello Solos et en attendant rejoignez la communauté décomplexée des mamans overbookées.

Let’s go les Solos !

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