Épisode 36 – Maeva, major de solo

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Épisode 36 – Maeva, major de solo

LE LIVRE

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Il était une fois Maeva qui a grandi entourée de mamans solos. Elle est encore étudiante quand elle devient mère et à vingt-deux ans elle se sépare du papa de sa fille.

Maeva va alors devoir jongler avec la recherche d’un nouvel appartement, avec ses études, son travail en alternance, sa vie de femme, de mère et d’étudiante. Heureusement elle est bien entourée de ces femmes qui sont passées par-là et de ses copines de classe. Surtout, Maeva sait pourquoi elle fait tout ça, elle sait où elle veut aller et ce qu’elle veut pouvoir offrir à sa fille. 

C’est donc une organisation au millimètre dans laquelle elle n’oublie pas de profiter de sa vie d’étudiante. C’est aussi faire face au jugement des autres étudiants mais Maeva ne leur en veut pas car ils ne peuvent pas comprendre ce qu’elle vit.

Dans cet épisode, on parle de tromperies, de cacher le siège auto et de la cérémonie de remise des diplômes.

Bonne écoute !

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CE QUE VOUS ALLEZ ENTENDRE

J’ai rencontré le papa de ma fille très jeune, on avait dix-sept ans.

Mon papa est décédé donc ça nous a beaucoup rapprochés. Ma famille s’est beaucoup reposée sur lui, moi aussi.

J’ai appris qu’il y avait de nombreuses tromperies donc moi j’ai décidé de me séparer quand la petite avait un peu plus d’un an.

J’ai quand même la chance d’être en alternance, ce qui me permet d’avoir un salaire contrairement aux mamans solos étudiantes qui sont à la fac.

J’ai visité tous les appart que je pouvais visiter, j’ai essuyé de nombreux refus

Quand on est toute seule avec un enfant, qu’on a vingt deux ans avec des fiches de paie approximatives, on a beaucoup de proprios qui nous refusent directement sur dossier.

Les logements sociaux ça n’a rien donné donc on a du faire avec du particulier.

Dès la séparation il voulait rester en contact avec sa fille donc la garde alternée a été envisagée tout de suite, moi c’est quelque chose qui m’arrangeait aussi du fait de mes études.

Les échanges se font chez la nounou donc ça c’est plutôt cool parce-qu’on a pas forcément à se voir.

J’ai fait mon premier noel sans elle et j’ai passé la journée sur mon canap’ à me demander ce que j’allais bien pouvoir faire de ce 25 décembre. Les yeux dans le vague à regarder ses petits jouets qui étaient partout dans le salon, c’était vraiment pas facile.

Aujourd’hui j’adore ma vie, je trouve ça super cool, je sors avec mes amis.

Je revis depuis la séparation.

Je vis ma vie de jeune adulte que je n’ai pas pu vivre à vingt ans, on était très casaniers, il m’empêchait souvent de sortir.

C’est ma seule copine maman parce-que les autres habitent encore chez leurs parents pour la plupart.

Pendant ma séparation, j’aurais rien pu faire sans mes copines de classe.

C’est rien, je vais juste refaire ma vie avec ma fille toute seule, et c’est cool.

J’ai du changer d’école, je l’ai pas dit les premiers temps et c’était une période un peu compliquée parce que j’enlevais le siège auto quand j’arrivais en course, je retournais mon téléphone, et ça a duré deux trois mois le temps que je puisse m’intégrer dans la classe.

C’est des jeunes de mon âge qui ont pas forcément conscience de ce que c’est d’avoir un enfant à vint et un an.

Si j’ai pas ma fille le jeudi soir, j’ai le droit de sortir (au même titre qu’eux), ça ne fait pas de moi une mauvaise maman.

Je suis dans une famille de mamans solos, à Noël y’a pas de garçons à part mon petit frère.

Si quelqu’un nous apporte du plus c’est tant mieux et si personne nous apporte ce plus là et bien c’est pas grave parce qu’on est heureuses comme ça et c’est chouette.

C’est une situation commune dans ma famille, on a plus l’habitude de voir des mamans solos que des couples qui tiennent.

Il n’y a pas de pension alimentaire parce qu’on est sur de la garde alternée 50-50.

J’ai l’aide mobilijeune qui vient s’ajouter c’est cent euros par mois grâce à mon statut d’alternante.

Quand je suis partie, j’ai pu prendre aucun meuble.

C’est vivre à crédit pendant les premiers mois et faire attention à toutes ses dépenses parce qu’il faut se meubler et j’envisageais pas d’accueillir ma fille dans un logement dans lequel elle se sentirait pas bien.

Je culpabilisais de lui faire changer d’environnement, de passer d’une grande maison avec jardin à un appartement.

Avoir moins de jouets, moins d’activités, moins de sorties, ça c’est quelque chose sur lesquelles j’ai beaucoup culpabilisé les premiers temps.

Elle comprend pas forcément pourquoi elle doit quitter maman pour aller voir papa.

Tous les échanges sont très conflictuels et il essaie toujours d’aller dans le sens inverse de ce que je peux proposer.

Est-ce que j’ai envie de prendre le risque de perdre ma fille parce qu’il a plus de moyens.

Quand je rentre c’est le travail et l’école de côté, et je suis à 100% pour ma fille. Et je commence mes révisions quand elle dort.

Je suis super fière et j’ai hâte d’être à la cérémonie de remise des diplômes l’année prochaine pour récupérer mon Master avec ma fille dans les bras.

J’ai fait toutes mes études avec ma fille, j’ai obtenu mon BTS en étant major, j’ai obtenu ma licence en étant major.

Aujourd’hui j’ai rencontré quelqu’un, ça se passe bien, c’est récent donc on s’emballe pas.

Quand on rencontre quelqu’un qui a 24 ans, on s’attends pas à ce qu’il ait un enfant.

Je pense qu’on a toujours de la place pour faire rentrer quelqu’un dans sa vie quand on en a envie.

On est maman mais on est aussi étudiante et c’est une période de notre vie qui est censé être cool.

À lundi prochain pour un nouvel épisode du podcast Hello Solos et en attendant rejoignez la communauté décomplexée des mamans overbookées.

Let’s go les Solos !

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