Épisode 8 – Luce, projet solo

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Épisode 8 – Luce, projet solo

LE LIVRE

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Luce a grandi dans une famille très classique, avec un papa et une maman qui s’aiment depuis et pour toujours. Alors quand elle s’avoue sur le tard qu’elle est homosexuelle, c’est le grand chamboulement. Car dans sa famille, on ne parle pas de ces sujets là. La trentaine passée, des histoires de couples qui ne durent pas et la question de la maternité qui prend de plus en plus de place. D’abord Luce envisage la co-parentalité mais finalement ses démarches n’aboutiront pas alors elle s’intéresse au parcours de PMA à l’étranger pour devenir maman solo.

Départ pour l’Espagne où elle fera plusieurs inséminations et c’est finalement après une FIV en Belgique qu’elle découvrira son test de grossesse positif. 

Comment a t-elle vécu sa grossesse en solo ? Quelles appréhensions avait-elle de devenir mère célibataire ? Comment s’organise son quotidien depuis deux qu’elle élève son petit garçon seule ?

Dans cet épisode on parle de protocole médical, de dix mille euros, de temps précieux et des familles différentes. 

Bonne écoute !

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CE QUE VOUS ALLEZ ENTENDRE

Mon fils je l’ai fait grâce à une PMA à l’étranger.

J’ai grandi dans une famille très classique avec un papa et une maman très amoureux depuis toujours.

J’imaginais que le premier amour serait le grand amour pour toujours.

Je me suis rendue compte sur le tard que j’étais homosexuelle. 

Dans ma famille on en parlait pas de ce sujet là.

Je me suis posée la question « est-ce que je renonce si je ne trouve personne et si je ne renonce pas qu’est-ce je fais ? »

J’ai commencé à penser à la coparentalité sûrement parce-que c’était plus facile pour commencer d’envisager deux parents quand même. 

Il y a des cliniques espagnoles qui viennent dans les grandes villes en France

J’ai fait trois inséminations mais ça n’a pas fonctionné.

Ça devient très mécanique, on est très dans le médical, on fait tellement d’examens tout le temps.

Je voulais que mon fils puisse avoir le choix de connaître ses origines s’il en a envie.

Toutes ces démarches j’en ai eu pour plus de 10 000€ en tout. 

C’est beaucoup d’intendance parce-que quand ils vous appellent pour vous dire que demain il faut être en Belgique ou en Espagne.

C’était acquis qu’on ne pouvait pas le faire donc c’était comme ça.

Je tire mon chapeau aux femmes qui font plusieurs fiv parce-que c’est très très lourd.

J’écoute plein de choses sur la maternité mais je ne prépare rien dans la maison. Je suis pas prête pas à ce que ça marche. Je suis vraiment dans le protocole médical. 

Je me suis dit s’il m’arrive quelque chose, lui il est tout seul.

Les premiers temps j’ai pleuré au téléphone en disant j’ai fait une erreur.

Des fois j’aurais envie d’avoir un moment pour moi mais ça veut dire que je ne serai pas avec lui.

Le temps est précieux quand on est une maman solo.

De manière générale je pense que la société devrait s’ouvrir à tous les types de famille.

Toutes ces différentes familles ne sont pas assez représentées, on représente encore beaucoup trop la famille classique.

À lundi prochain pour un nouvel épisode du podcast Hello Solos et en attendant rejoignez la communauté décomplexée des mamans overbookées.

See you les Solos !

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