Épisode 6 – Leila, capable de tout

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Épisode 6 – Leila, capable de tout

LE LIVRE

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Leila, enfant unique, a grandi avec sa maman solo. Et bien qu’elle ait construit une belle relation avec sa mère, elle ne voulait pas reproduire ce schéma familial. Non, ce que voulait Leila c’était un amoureux pour toujours et beaucoup d’enfants. Tout avait bien commencé avec son chéri rencontré lorsqu’elle a dix-huit ans mais lorsque sa grossesse arrive, elle se retrouve de plus en plus seule. Leila essaie de croire à cette relation, elle s’accroche lorsqu’elle donne la vie à leur petit garçon mais le couperet tombe : le papa a une double vie et construit déjà une autre famille.

Alors Leila, tout juste diplômée bac +5, se retrouve mère célibataire au RSA avec un prêt étudiant à rembourser. Et malgré les doutes et les coups durs, elle va se démener pour démarrer sa carrière professionnelle tout en gardant son bébé à la maison. Elle va créer cette relation fusionnelle avec son fils, tout en devant le partager avec son papa. 

Dans cet épisode on parle d’amies exceptionnelles, de garde partagée et d’ambition.

Bonne écoute !

Vous avez aimé l’épisode ? N’oubliez pas de mettre cinq étoiles et un avis ici !

CE QUE VOUS ALLEZ ENTENDRE

J’ai grandi avec une maman solo. 

Il fallait surtout pas que je reproduise la même chose, je voulais une vie de famille standard.

Mon père est parti et on s’est retrouvées avec ma maman, toutes les deux.

Ma mère a été une maman extraordinaire et elle s’est donnée corps et âme pour que je ne manque de rien.

J’étais avec le papa de mon fils depuis mes dix-huit ans.

J’ai toujours rêvé de faire mes enfants jeune. Je voulais mes enfants à seize ans.

Ma grossesse je l’ai vécue toute seule.

On n’a jamais vécu ensemble.

Le bébé c’est une éponge dans le ventre et je ne voulais absolument pas que mon fils ressente une quelconque tristesse de ma part.

J’ai des meilleures amies exceptionnelles, j’avais ma famille amicale, donc j’étais toute seule sans vraiment l’être.

Tu te dis que quand même tu l’as pas fait toute seule.

Pour que je demande de l’aide, il faut déjà m’avoir dit « t’inquiète pas tu peux compter sur moi ».

C’est lui qui est venu pour l’accouchement. C’était important pour moi car il avait pas été là pendant la grossesse donc il fallait qu’il voit que c’est pas un jeu un bébé. 

Il faut qu’il crée un lien avec son fils.

Pendant cette période j’ai perdu treize kilos. C’était soit je dormais soit je mangeais. 

Il avait une double vie et il avait un autre bébé en cours.

C’est quand le petit est entré à l’école qu’on a fait un week-end sur deux. C’est super important pour moi qu’il ait une relation avec son père. 

Les premiers week-ends c’était dur j’avais l’impression qu’on me l’arrachait.

Si on fait un enfant c’est qu’on est ensemble.

Moi il y a des choses que je ne veux pas m’imposer et que je ne veux pas vivre et la garde partagée en faisait clairement partie. À la rigueur je préférais être solo, solo, que le papa n’existe pas plutôt que devoir partager mon enfant. 

C’est la personne en face qui a fait ses choix et tu es obligée de respecter ses choix et donc tu subis un peu. 

Pendant un moment quand mon fils partait je pleurais, la baraque est vide, je ne sais pas quoi faire, je ne savais plus être seule mais j’ai réappris. 

Si c’est pas le petit qui m’appelle, moi j’appellerais pas. J’essaie de ne pas interférer dans leur week-end, dans leur moment. C’est pas facile !

J’ai eu mon Master et je suis tombée enceinte donc pas eu le temps de trouver un boulot. 

Tu retrouves en congé maternité, et tu es suivie par l’assistante sociale car du coup j’étais au RSA. 

Tu as un bac +5 d’une école de Commerce et tu te retrouves avec un prêt étudiant.

Ce rendez-vous là j’étais repartie en larmes car je me disais que ce n’était comme ça que j’avais prévu ma vie. 

Elle m’a dit : «  rien n’est parfait et il n’y a pas de mauvaise situation. Aujourd’hui vous êtes là, c’est pas grave vous avez de la chance d’être aidée, allez de l’avant et ça va se construire au fur et à mesure. »

Je continue à avoir de l’ambition, énormément d’ambition.

Tu peux avoir une vie qui n’est pas très standard et l’assumer pleinement. Tu peux tout accomplir à partir du moment où tu y crois.

Ma grand-mère, ma mère et moi on a vécu la même chose avec les papas de nos enfants. 

Je me suis donné comme mission d’en faire un homme. Un homme qui ait au moins conscience de ce que c’est d’être une femme. 

Quand il était petit, c’était vraiment lui qui passait avant tout. Aujourd’hui j’ai compris que pour que ça aille bien, il faut que j’aille bien. 

Depuis qu’il est à l’école, j’ai plus de temps pour travailler.

Comment veux-tu chercher du travail et passer un entretien si t’as personne pour garder ton enfant ?

Quand t’es maman 100% solo, y’a pas de relais donc tu fais quoi, tu restes chez toi. 

Pour trouver un appartement c’est une galère sans nom si t’as pas de garant, pas de +1. 

Il faut pas forcément attendre que la société te propose son aide, mais quand tu vois qu’il y a quelque chose qui ne va pas, tu regardes sur Google si ça existe pas. 

Je pense qu’on n’est jamais mieux servie que par soi-même. 

À la Leila d’il y a cinq ans je lui dirais t’es une meuf courageuse, tu es forte et il faut que tu le comprennes et que tu n’en doutes pas. 

Pour moi les familles recomposées, c’était vraiment pas une option chez moi. J’avais peur de rencontrer quelqu’un et que ça matche pas avec mon fils. 

Je vais bientôt avoir trente ans et j’aimerais bien avoir d’autres enfants.

J’ai vécu une trahison donc je me laisse le temps de guérir pour pas à empiéter sur une relation qui pourrait être la bonne.  

Être une maman solo c’est pas être une super héroïne, c’est faire ce qu’on peut avec ce qu’on a. 

À lundi prochain pour un nouvel épisode du podcast Hello Solos et en attendant rejoignez la communauté décomplexée des mamans overbookées.

See you les Solos !

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